Léon Bocquet

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Léon Bocquet
Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Pseudonyme
Léon HéringuezVoir et modifier les données sur Wikidata
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Liste détaillée
Tombe de Léon Bocquet à Wicres (France – Dép.du Nord).

Léon Bocquet (né à Marquillies le et mort le [1]) est un poète et romancier français[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille d'agriculteurs dans le nord de la France, il n'était guère prédisposé à la carrière d'écrivain avant de suivre ses études dans un collège flamand, à l'Université de Lille. Après des études de séminariste, il réussit la licence et l'agrégation d'anglais. Il s'installe à Paris en 1906[3].

Il fonde la revue Le Beffroi en 1900 à Lille dans laquelle il révèle René Maran ou Francis Thomson, journal qu'il dirige jusqu'en 1914.

Léon Bocquet vit à Paris avec Marie-Thérèse Cussac, angliciste, qu'il a épousée en 1903, et avec qui il a eu deux filles, Jacqueline et Monique. Il est correcteur de langues anciennes à l'Imprimerie Nationale et cette profession lui assure suffisamment de revenus pour qu'il puisse s'adonner au plaisir d'écrire[3].

Critique, essayiste, romancier, poète, historien de la guerre, traducteur de S.E. White de Curwood ou de Keats, Léon Bocquet témoigne d'un éclectisme littéraire rare[4].

Après avoir publié en 1898 un recueil d'extrême jeunesse qu'il reniera ensuite, il fait paraître en 1900 Flandre, d'inspiration régionaliste qu'il rééditera en 1927 après l'avoir retravaillé et réorganisé sous le titre Évocations de Flandre.

Ses écrits L'agonie de Dixmude et Le Fardeau des Jours traduisent le même souci d'âpre réalité, la même façon personnelle d'envisager les faits de la grande guerre et d'en déduire la psychologie[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Branches lourdes, poésie, 1910 - Prix Archon-Despérouses (1911)
  • L'Agonie de Dixmude, 1916 - Prix Auguste-Furtado (1918)
  • Les Cygnes noirs, 1906
  • Albert Samain- Sa vie, son œuvre, 1905
  • Léon Deubel roi de Chimérie, 1930
  • La Lumière d'Héllas, poésie
  • Crucifixions, 1929
  • La Littérature française de Belgique, 1932
  • Les Destinées mauvaises, 1923

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. BNF 13091351
  2. Académie française
  3. a et b Chantal Dhennin, « Léon Bocquet (1876-1954), guerre et littérature », sur Carnets, (consulté le )
  4. a et b M. N. Secret, « Notice de Léon Bocquet », Poésie: cahiers mensuels illustrés,‎ (lire en ligne)